Toute méthode est bonne à partir de l’instant où elle est efficace. La personne qui fait venir le sourcier n’est intéressée que par le résultat.
Chaque sourcier a ses habitudes personnelles. Trop souvent il croit que sa méthode est la bonne et que toutes les autres sont mauvaises. Quelquefois, il fait son numéro , il joue un rôle, il rajoute un coté magique à quelque chose qui n’en a pas besoin : la baguette n’est-elle pas déjà magique ! Je me souviens de mon père lui-même qui avant de chercher une source prenait un petit air inspiré. Car il y a spectacle et qui dit spectacle dit hommes de théâtre ou magiciens. Personnellement, j’essaie d’éliminer l’effet magie et j’insiste sur la simplicité de la chose.
Il y a tout de même des méthodes pour le moins bizarres. Il y a des sourciers qui font de grands balancements dans les airs avec leur pendule, qui se mettent à avoir des tremblements inquiétants, qui ont l’air de se mettre en transes. J’ai même vu un vieux sourcier qui cherchait les sources en position accroupie. Le pauvre ! Il était vite éreinté. Le médecin lui avait fortement conseillé d’arrêter cette activité.
Mais pourquoi faisaient-ils comme cela ? Parce qu’ils, s’ils n’en rajoutaient pas, avaient appris avec cette méthode. Il est un fait que la méthode avec laquelle on a commencé semble devenir la méthode à vie ; elle devient un réflexe. J’ai beaucoup de mal à expliquer à ces anciens sourciers que l’on peut faire très sobre. Nous parlerons plus loin de la recherche de la profondeur et nous verrons que pour ce faire les méthodes sont très divergentes, mais si elles sont efficaces...